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Le miel du Maroc



Les abeilles présentes sont l'Apis mellifera intermissa (abeille du Maghreb), une abeille sombre, agressive et sujette à l'essaimage, et l'Apis mellifera major (abeille du Maroc), présente dans les montagnes du nord-est.


La production de miel ne satisfait pas la demande intérieure, c'est pourquoi les prix de vente sont assez élevés.

Un problème récurrent pour les apiculteurs marocains est la sécheresse et l'on constate un manque de formation technique parmi les apiculteurs, ce qui entraîne une faible productivité des ruches.


Le miel est largement utilisé dans la préparation des desserts ou incorporé comme ingrédient dans les plats traditionnels.

Au Maroc, l'économie tirée du monde de l'apiculture est répandue dans de nombreuses régions du Royaume et revêt une importance extrême.

Les familles utilisent quotidiennement du miel pour des préparations alimentaires et médicinales. Sur l'ensemble du territoire, il y a plus de 500 000 ruches et on estime qu'environ 110 000 personnes sont employées dans ce secteur, parmi les apiculteurs (on estime qu'il y en a environ 54 000.) et les opérateurs de l'industrie connexe.

Au Maroc, les plantes mellifères fleurissent toute l'année et représentent un potentiel non-négligeable.


En moyenne, au cours des trois dernières années, une ruche traditionnelle a produit de 3 à 5 kg de miel (alors que les ruches modernes peuvent en produire de 10 à 15 kg).

La production annuelle de miel oscille entre 2 500 et 3 800 tonnes par an, avec une tendance à la baisse au cours de la dernière décennie.

La production limitée de miel entraîne une augmentation de son importation depuis l'étranger.

Surtout pendant le mois du Ramadan, environ 1 300 tonnes de miel sont importées principalement de Chine (45 %), d'Espagne (27 %) et, dans une moindre mesure, d'Inde, d'Égypte et d'Argentine.


Le prix de ce miel est inférieur d'environ 30 % à celui produit au Maroc, en outre, les étiquettes ne garantissent souvent pas la qualité du produit et sa traçabilité.

Afin de surmonter les difficultés de production et de commercialisation du miel, résultant d'une modernisation insuffisante du secteur apicole, le gouvernement du Royaume du Maroc a lancé un plan, le "Plan Maroc Vert (PMV)", visant à soutenir les apiculteurs marocains en fixant comme objectif d'atteindre 16 000 tonnes de production de miel d'ici 2020.

Sur la base de ce qui a été exposé, on peut dire que l'apiculture marocaine est insuffisamment structurée, et que les politiques de développement du secteur apicole mises en place par le gouvernement marocain, ainsi que les aides provenant de l'Europe et des associations d'apiculteurs italiens, sont sans aucun doute importantes mais pas suffisantes si, tout d'abord, les apiculteurs marocains ne prennent pas conscience de leur rôle dans l'économie agricole et économique du pays, et ne font pas un bond en avant vers une apiculture moderne, technologiquement avancée et productive.

 


Apiculteurs et production


Au Maroc, environ 35 000 apiculteurs sont en activité, dont 26 000 utilisent des ruches traditionnelles (environ 300 000 unités) et 9 000 utilisent des ruches modernes (environ 85 000 unités).

La production moyenne est d'environ 15 à 20 kg par ruche. En 2006, la production de miel au Maroc a atteint 35 000 tonnes et 300 tonnes de cire ont été produites (provenant de ruches traditionnelles).

La région la plus développée sur le plan apicole est celle de Gharb, qui concentre environ 55 % des apiculteurs et 95 % des ruches modernes.

 

Le miel dans la tradition populaire marocaine


Au Maroc, le miel pur est cher et très difficile à trouver, ce qui entraîne un risque d'altération. La couleur est très importante pour les consommateurs, car dans la croyance populaire, plus le miel est foncé, plus il est pur.

Les consommateurs se méfient souvent des miels clairs, car ils sont soupçonnés d'être falsifiés et immédiatement jugés comme du sirop de sucre. En ce qui concerne l'hygiène et la filtration du miel, la présence de morceaux de cire est un signe de pureté.

Outre son utilisation dans la préparation des desserts, associés notamment aux fêtes religieuses (comme le Ramadan), le miel est utilisé comme ingrédient dans les plats traditionnels. La cuisine marocaine mélange fréquemment le sucré et le salé dans ses recettes ; on peut trouver des fruits confits, des fruits secs tels que des prunes, des abricots, des figues et des coings qui sont ensuite ajoutés à la viande dans les tajines ou les couscous.

 

Les miels du Maroc

  • Eucalyptus (Rabat et Kénitra)

  • Agrumes (région de Tadla Azilal, chef-lieu de Beni Mellal et plaine du fleuve Souss-Massa entre Taroudannt et Agadir)

  • Timo (peut être trouvé entre Agadir, Essaouira et Marrakech)

  • Euforbia (région de Tadla Azilal, région de Souss-Massa)

  • Autres miels, jujubes, romarin, lavande, caroubier, arbousier, menthe

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